Allumez le feu !
7 déc. 2017 09:00:00 dans Pro B
En quête d’un premier succès depuis le 22 septembre, le diesel carolo dispute demain soir à Poitiers un match de mal classés. Avec l'objectif de remporter enfin ce premier succès tant attendu. Ad(Vienne) que pourra...
NOIR C'EST NOIR.
La trêve internationale n'a donc pas guéri l'Etoile qui a subi contre Vichy/Clermont (97-87) son sixième revers de rang depuis le début de la saison. Toujours au point mort, le club carolo continue donc de traîner sa peine en fond de classement en entamant ce mois de décembre à une longueur d'Evreux et à deux du Havre, Denain, Poitiers, Aix-Maurienne et Quimper. Mais comme le chantait Johnny Halliday, "il n'est jamais trop tard" pour retrouver l'espoir.
D'autant qu'en dehors de la nette défaite concédée d'entrée à Saint-Chamond (83-66), les Carolos se sont toujours inclinés par des écarts oscillant entre sept (à Aix-Maurienne : 75-68 puis Roanne : 74-67 et contre Caen : 61-68) et dix points (devant Fos : 83-93 et Vichy/Clermont : 87-97) et en étant cinq fois dans le coup jusqu'au money time. Donc pas loin du compte.
RESTER VIVANT.
Certes, il y a du mieux, certes l'Etoile a affiché de nouveaux progrès dans le jeu en pouvant notamment s'appuyer sur le brio de sa doublette bahaméenne, Zane Knowles (16 points, 11 rebonds, 29 d'évaluation contre Vichy/Clermont) et Michael Carey (21 pts, 5 rebonds, 5 passes et 24 d'éval). Mais il y a toujours un grain de sable pour empêcher l'Etoile de porter l'estocade à ses rivaux en "tuant" définitivement le sort de la rencontre. Et du coup, la mauvaise passe s'étire.
De quoi agacer Alexandre Casimiri qui s'attelle à trouver la formule idéale pouvant permettre au club ardennais de retrouver sa boussole, ouvrir enfin son compteur et chasser le blues.
"J'attends qu'on soit enfin en mesure de bien attaquer les matches en défense et de pratiquer quarante minutes de basket correct" confiait ce matin le coach avant le départ de l'équipe effectué sans Khallid Hart, qui en raison d'une gastro entérite rejoindra ses coéquipiers vendredi matin par le train.
Dans la Vienne, Il faut absolument stopper la chute et faire disparaître un pesant tunnel de six défaites.
L'ENVIE.
Pour briser la malédiction actuelle et ne pas rester les bras en croix, Dom Morris et ses coéquipiers ne doivent pas démissionner et au contraire tous tirer dans le même sens pour livrer un match cohérent à Poitiers. A eux d'adopter la rock'n'roll attitude pour ne pas aller au pénitencier de la Nationale 1.
SOUVENIRS, SOUVENIRS....
Faut-il y voir un signe d'espérance ? Ces deux dernières saisons, l'Etoile avait acquis ses premières victoires contre... Poitiers. Mais les deux fois, ces matches contre le PB 86 s'étaient déroulés à l'Arena en ouverture de la compétition. Ces deux succès avaient été enregistrés le 23 octobre 2015 (78-70) et le 14 octobre 2016 (79-69). Alors jamais deux sans trois ?
Il faudra pour cela que les Carolos affichent la taille patron à.... la Salle Saint-Eloi, là où l'Etoile n'est jamais parvenue à s'imposer ces dernières années : 94-92 en 2009, 98-95 en 2015, 92-80 en 2016 et 90-74 en 2017. Autant écrire que les Carolos devront se transformer eux aussi en véritables bêtes de scène....
10 .
Comme le nombre de matches qui se sont écoulés depuis le dernier succès de l'Etoile en Pro B, acquis le 9 mai 2017 suite à un retentissant exploit des Carolos à Marseille contre Fos (81-92). Depuis cette date, le club ardennais a perdu contre Boulogne (78-84) et Aix-Maurienne (83-71) en fin de saison régulière 2016-2017, deux fois en quart de finale aller-retour de playoffs devant Nantes (78-88 et 77-69) et les six premiers matches de l'exercice en cours.
Pascal REMY
L'ADVERSAIRE:
Le PB 86 a-t-il cette saison les moyens de retrouver les playoffs en fin de saison. Son début d'exercice (deux victoires pour cinq défaites) ne plaide pas pour une réponse positive. Les départs, cet été, de Youssoufa Fall, Drake Reed, Jay Threatt et Mickaël Var ont affaibli l'équipe poitevine qui, outre le globe-trotter vétéran Anthony Goods, déjà vu à Cholet et Pau, a fait confiance à deux jeunes yankees : Ricky Tarrant et Devon Collier. Mais Christophe Léonard, Pierre-Yves Guillard et le grand espoir Sekou Doumbouya, champion d'Europe U17 et au potentiel vertigineux, sont toujours là.
Le collectif placé sous la conduite de Ruddy Nelhomme, l'assistant de Vincent Collet en équipe de France, a eu du mal à faire monter la sauce. Notamment sur le plan offensif puisque le PB 86 a le triste privilège de posséder l'équipe la moins adroite de Pro B avec... 68,2 points de moyenne par match à 38% d'adresse.
Dans ces conditions, le club risque d'avoir du mal à se repositionner dans une partie de tableau que le PB n'a plus fréquenté depuis sa relégation de Pro A en Pro B : 12e en 2015, 8e en 2016 et 10e en 2017.
EN BREF:
LA JOURNEE.
Au programme de cette huitième journée : Evreux-Aix-Maurienne, Vichy/Clermont-Le Havre, Lille-Nantes, Poitiers-ETOILE, Fos-Roanne, Saint-Chamond-Caen (vendredi), Blois-Denain, Nancy-Orléans et Quimper-Rouen (samedi).
ORLEANS ET DENAIN EN FINALE.
µLa finale de l'édition 2018 de la Leaders Cup Pro B qui aura lieu le dimanche 18 février à Disneyland Paris opposera Orléans, l'actuel leader du championnat, à Denain, actuellement pointé à la treizième place.
En demi-finale, Orléans a battu deux fois Nantes : 59-68 et 92-78 alors que Denain après avoir réalisé un nul au Havre (65-65) a atomisé les Normands dans le Nord : 81-59.