
« Il faudra assurer au moins six victoires pour assurer le maintien »
26 févr. 2025 17:45:00 dans NM1
Avant l’attaque de l’acte 2 de la saison, le coach de l’Etoile, Jimmy Ploegaerts, fait le point sur la situation de son équipe.
Interview :
Jimmy, comment s’est passée la reprise post-trêve ?
"Après avoir joué notre dernier match le 14 février à Mulhouse, les joueurs ont bénéficié de cinq jours de repos, ce qui leur a permis de recharger les batteries et pour certains (Rosaire Malonga, Pierre-Baptiste Kieger et Lucas Depaix) de se soigner et de récupérer de leurs blessures. Depuis le 20 février, nous avons repris le travail et préparé au mieux la deuxième phase du championnat avec de grosses séances d’entraînement physiques afin de nous remettre en ordre de marche afin d’arriver au top pour le premier match de la poule de maintien, ce vendredi, à Paris contre le Pôle Fédéral."
As-tu pu travailler avec l’ensemble de l’effectif ?
"Oui à une exception près puisque Pierre-Baptiste Kieger a, de son côté, repris progressivement avant une échographie de contrôle passée ce mardi matin qui on l’espère devrait aboutir à un feu vert pour sa réintégration définitive dans le groupe. On disposerait alors de toutes nos forces vives."
« Il faudra être sans cesse dans le combat »
Quels enseignements tires-tu des vingt-six matches de la saison régulière ?
"Un bilan somme toute positif parce que l’équipe a été capable après une période d’adaptation finalement plus courte que prévue de faire des choses très intéressantes. Mais on a pu aussi constater que dès qu’on avait baissé d’intensité et d’engagement, les choses avaient été plus difficiles. On a alors été rappelé par la réalité des forces en présence à ce niveau et la difficulté de relever notre challenge si on n’était pas à notre maximum. Il faudra s’en souvenir et en tirer les leçons dans la seconde phase en faisant preuve de courage, de sacrifice et de cœur et en jouant à 200%. Ce sont les leviers qu’il faudra absolument actionner pour se maintenir. A domicile même si nous avons moins bien contrôlé les matches lors du cycle retour, le bilan est tout de même acceptable avec sept victoires, à l’extérieur, par contre, c’est trop insuffisant avec seulement deux victoires qui, heureusement, comptent pour la suite."
Que t’inspire le classement initial à la première journée de compétition ?
"C’est un nouveau championnat qui commence, les cartes sont redistribuées. Mais les positions sont très, très serrées puisque que nous n’avons pas beaucoup d’avance sur le dixième qui occupe une place synonyme de relégation et seulement un match de retard sur le second. Entre Besançon qui a pris un peu d’avance en occupant la pole position et la lanterne rouge, Avignon, qui a beaucoup de retard, quasiment toutes les autres formations sont très proches les unes des autres. Même Fougères et Metz, malgré leurs points de pénalité, ont un retard rattrapable. Cela démontre que chaque match va être important pour s’éloigner de la zone rouge. Il faudra être sans cesse dans le combat."
S'efforcer d’être tout de suite dans le ton
L’entame de ce second acte s’annonce déjà cruciale avec un déplacement à l’INSEP qui a perdu huit matches sur douze en saison régulière contre six de vos futurs adversaires et la réception à l’Arena de Toulouse à votre niveau au classement.
"On savait ce qui nous attendait après la dernière journée de saison régulière avec le calendrier pré-établi que nous avait envoyé la Fédération. De toute façon, tous les matches auront leur importance. Par contre, le fait de jouer la dernière rencontre de poule à l’Arena et de recevoir en quatre occasions lors du cycle retour peut être avantageux pour nous si on parvient avant cela à gratter quelques victoires lors des matches du cycle aller. Et si on prenait d’emblée l’avantage sur le Pôle Fédéral et Toulouse, on serait bien lancé et on pourrait déjà distancer d’autres adversaires et se rapprocher du podium. Il faudra tout de suite s’efforcer de donner le ton pour montrer ce qu’on veut être dans cette nouvelle compétition. Il s’agit donc de deux rendez-vous importants. On espère, en tout cas qu’on pourra jouer et fêter le maintien devant notre public. Je constate aussi que dans cette seconde partie de saison, le calendrier est mieux réparti avec moins d’enchaînements de matches les mardis et vendredis, Ce qui nous laissera un peu plus de temps pour travailler."
Entre les poules A et B, quelle est celle qui est considérée comme la plus forte ?
"C’est difficile de se faire une idée du niveau d’une poule par rapport à l’autre. C’est d’ailleurs un éternel débat en Nationale 1 quand on termine la première phase de ce championnat et qu’on mêle les clubs des deux groupes géographiques préalables. On repart donc de zéro et avec une petite part d’inconnu. Les premières journées nous donneront déjà des indications sur Le sujet. La hiérarchie des valeurs se fera sur le terrain à partir de vendredi. Ce qui est peut-être le plus à appréhender, c’est un style de jeu différent avec des défenses plus agressives et des attaques un peu moins performantes."
A quel niveau se jouera le maintien ?
"Il nous reste quatorze matches et on démarre avec six succès dans notre escarcelle. A mon avis, sans rentrer dans des calculs savants, il faudra au moins prendre six à sept victoires pour éviter les quatre dernières places et assurer ainsi notre survie en Nationale 1. On va donc se projeter sur cet objectif-là. Autant dire qu’il faudra réussir un bon parcours, à savoir une victoire sur deux, pour rempiler une seconde saison à ce niveau."
Propos recueillis par Pascal REMY
Jeudi : l’avant-match Centre Fédéral / ETOILE.