La douche froide

28 janv. 2025 23:00:00 dans NM1

En tête à la pause 49-43 après avoir laissé son adversaire à 14 longueurs, l’Etoile n’a pas su profiter de ce temps fort et a dilapidé cette avance pour laisser la victoire à Besançon (82-89). Kovanusic (20 points à 64,3 % de réussite ,8 rebonds, 23 d’évaluation), Auburtin (14 points dans la seule première mi-temps à 6/7 aux tirs et 6 rebonds) et Mkamba (11pts, 7 rebonds et 8 fautes provoquées) ont été les meilleurs joueurs locaux.

 

D’un côté une formation carolomacérienne désireuse de conforter son butin avant le démarrage du second acte de la saison de Nationale 1, de l’autre une formation avide de réagir après un lourd échec à LyonSO (74-58) et voulant garder l’ultime espoir de se qualifier pour la poule haute en cas de succès dans les Ardennes. Tels étaient les enjeux d’une rencontre que l’Etoile abordait avec son maître à jouer Malonga mais sans Kieger (contusion à une cuisse). Malgré un bon départ de Kovac et Pouye (6-9), l’Etoile avec Clet à la mène (3/6 aux tirs) et Kovanusic à la finition (six points dans la peinture) égalisait (9-9) et prenait l’avantage (12-9) avant que le BesAC ne reprenne l’avantage sur des oublis défensifs ardennais (14-16). Dans un match très ouvert entre deux équipes proches l’une de l’autre en débit de rencontre, Mkamba, Clet et Auburtin inversaient la tendance (20-19). Mais Jubenot et Magassa donnaient l’avantage en fin de premier quart-temps (20-23) à des Doubistes alors plus adroits (10/15 aux tirs) que les locaux (9/17). Auburtin, impeccable derrière l’arc de cercle et auteur de 14 points à 6/7 et 5 rebonds dans le premier acte, Mkamba qui commençait à monter en régime et Courtois répondaient à Pouye, Falzon et Magassa (25-26, 32-31, 36-32).

 

De + 14 à - 9

   

D’un dunk dont il a le secret, Davidson portait la marque à 38-32. Auburtin, Malonga et Courtois (3/4) prenaient alors feu et à coups de paniers primés, ils en remettaient une grosse couche (46-32, 48-34). Quatorze points qui devaient être l’avance maximale pour l’Etoile. Par manque de concentration et trop de gourmandises, les Carolos voyaient leur avance fondre avant la pause (49-43). Les deux formations avaient chacune mener plus de huit minutes dans une rencontre marquée par cinq égalités et neuf changements de leader. A la reprise, Kovanusic, Clet et Mkamba offraient dix longueurs d’avance à leurs partenaires (61-51). Mais Besançon revenait à 64-62 et prenait cette fois les commandes via Falzon et Kovac avant l’emballage final (67-70) en ayant pris ce troisième quart-temps (27 à 18) sans ne plus jamais lâcher le morceau. Les Bisontins étoffaient, en effet, leur pécule dans une défense trop permissive (67-74, 72-81). L’Etoile connaissant un énorme trou d’air et butait à tout coup sur la défense adverse à l’exception de Boyer, Mkamba et Kovanusic (72-81, 82-87). Les Carolos s’inclinaient : 89-82 et laissaient même le panier-average aux visiteurs (+4).

Pascal REMY

 

Les marqueurs : Mkamba 11, Clet 10, Kovanusic 20, Auburtin 14, Malonga 8, Boyer 3, Courtois 11, Depaix, Davidson 5.

 

Jimmy Ploegaerts : « On ne les a pas assez mis dans la difficulté »

"Ce match nous échappe déjà en première mi-temps lorsqu’on mène de 14 points et qu’on laisse notre rival revenir à six points à la pause. On ne peut pas se permettre cela. On aurait dû mieux gérer cet après temps fort. Malheureusement, on ne l’a pas bien fait. Il y a donc beaucoup de déception mais sur l’ensemble du match, nous ne méritons pas de gagner. Nous faisons trop d’erreurs et on laisse beaucoup trop de choses faciles à notre hôte. Par exemple, on avait ciblé trois joueurs : Kovac, Falzon et Jubenot et ils nous marquent 60 points avec quasiment 73 d’évaluation à eux trois.  Pareil pour le meneur d’en face qu’on connait par cœur (Idrissa Pouye) et qui réussit un match à 11 points, 9 passes et une seule balle perdue. Ce qui prouve qu’on ne les a pas mis dans la difficulté. Ils perdent seulement neuf ballons et réussissent 27 passes décisives. A partir de là… Et si on n’est pas presque parfait des deux côtés du terrain pendant quarante minutes ou presque, ces équipes nous sont supérieures. Beaucoup trop de choses ne sont pas maîtrisées et trop approximatives. Et puis, une fois de plus, on joue une formation qui marque en moyenne 75 points et totalise 83 d’évaluation. Et, ce soir, elle nous marque 89 points et réussi un 114 d’évaluation. Et cela fait un moment que les équipes jouent contre nous concluent à plus de cent d’évaluation."

 

Laurent Kleefstra, coach de Besançon : « Sans un match pas spécialement bien embarqué, mes joueurs ont su retrouver une énergie positive. Et après avoir pris un éclat de quatorze points, on a su faire le dos rond sans paniquer, montrer du caractère et su s’ajuster sur les défenses de pick and roll. Puis en deuxième mi-temps on a fait preuve de rigueur en ne perdant que neuf ballons et en totalisant 27 passes décisives.  On a aussi bien ciblé leur adresse à trois points et nous les avons maintenus à moins de 30 % (29,6 à 6/10). Mais ça a tout de même été un casse-tête de tenir Kovanusic et Auburtin. »

  

  

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