
Les données chiffrées des Carolos à la mi-saison
24 févr. 2025 18:00:00 dans NM1
Avec neuf victoires à son actif dont six déjà acquises contre des clubs qui vont l’accompagner dans la phase 2 de la saison, l’Etoile qui a été invitée à l’improviste par la FFBB, en juillet dernier, en Nationale 1, a finalement négocié convenablement la première partie de saison. Actuellement ex-aequo à la troisième place avec Feurs, Rennes, Berck, Angers, Boulogne et Toulouse, le club ardennais reste pour le moment dans les clous pour assurer son maintien au haut niveau.
Mais les Carolos qui avaient montré lors de la phase aller qu’ils n’étaient pas des intrus anonymes dans la division en se payant le luxe de battre quatre des sept clubs de la future poule haute : Le Havre (89-88), Mulhouse (100-97), Loon Plage (83-71) plus Boulogne, alors second du classement (93-84) ont ensuite piqué du nez en enregistrant dix revers lors des douze dernières journées. Le promu ardennais devra donc à partir de vendredi retrouver impérativement des couleurs au moment le plus important de l’exercice pour rempiler en N1. Il faudra pour cela progresser dans deux domaines : mieux défendre et ne plus se transformer en passoire, car le club ardennais est positionné dans ce domaine au 26e rang sur 28 clubs avec 88 points encaissés par match et arriver enfin à mieux faire le job hors de ses bases où lors de la saison régulière il s’est seulement contenté deux succès pour onze revers.
LA MONTEE EN PUISSANCE DE KOVANUSIC.
En mode diesel durant les premiers matches de championnat, le pivot serbe de l’Etoile, Nemenja Kovanusic, est monté en puissance ces dernières semaines au point de devenir au terme des 26 journées de la saison régulière l’élément le plus rentable de la formation carolomacérienne (15,1 d’évaluation individuelle par match), juste devant ses deux partenaires Mkamba (14,3) et Malonga (13,8). Derrière ce trio majeur, apparaissent Auburtin (10), Courtois (8,4), Clet (6,7), Davidson (6,3), Kieger (5,2), Depaix (3,7) et Boyer (2,9).
MARQUEURS : TROIS DANS UN MOUCHOIR DE POCHE.
Cinquième attaque de la poule B avec une moyenne de 80,7 points marqués par match, l’Etoile pour être aussi efficace offensivement s’est appuyée sur Nemanja Kovanusic (13,8 pts, 58,7 % d’adresse générale), Jonathan Mkamba (13,3 pts, 60,7 % de réussite), Rosaire Malonga (13,2 pts), classés dans un mouchoir de poche, mais aussi sur Martin Courtois (8,8 pts) et Alexis Auburtin (8,7 pts). Nemanja a terminé cinquième scoreur de la poule B aux tirs à deux points en scorant ainsi 141 points en 26 matches.
PASSEURS : AU SERVICE, MALONGA.
Bien qu’ayant connu, en raison d’une blessure, une sensible baisse de rendement par rapport à la phase aller, rétrogradant d’ailleurs de la première à la cinquième places des spécialistes du genre (Chambre 6,7, Bouvret 6,6, Desseignet 6,3 et l’ex-Carolo Thalien 6,1), Rosaire Malonga n’en demeure pas moins le joueur le plus altruiste des basketteurs carolos avec 6,1 offrandes à ses partenaires. Dans ce registre, la dernière recrue carolo devance Johan Clet (4 passes), Lucas Depaix (2,8) et Martin Courtois (2).
REBONDEURS : UN TRIUMVIRAT QUI DECOLLE.
Kovanusic et Mkamba se partagent la première place de cette spécialité avec chacun 6,2 prises sous les panneaux. Auburtin, toujours précieux dans ce domaine, en collecte cinq par match, Malonga (4,3), Davidson (2,6), Clet (2,1), Kieger (1,9) Courtois (1,4) et Depaix (1,3).
A noter que l’Etoile prend collectivement 34,4 rebonds par rencontre.
Pascal REMY