
Trois mois et 14 matches pour l’Etoile afin d’assurer sa survie en N1
27 févr. 2025 17:45:00 dans NM1
L’acte 2 de la saison de Nationale 1 s’ouvre, ce vendredi soir, avec son lot de nouveautés puisque l’Etoile et le public ardennais vont découvrir sept nouvelles équipes et non des moindres (Rennes, Angers, Lorient, Toulouse, Fougères, Poissy et le Centre Fédéral).
Au terme des douze matches aller-retour de ce temps décisif de la saison, le club ardennais devra absolument laisser derrière lui quatre des quatorze clubs de cette poule de maintien pour rempiler à ce niveau. Zoom sur ce nouveau chapitre qui s’achèvera le 9 mai. L’Etoile va donc switcher, à partir de demain, d’une compétition à l’autre. Après une saison régulière terminée avec neuf victoires (un total pour lequel les dirigeants du club auraient volontiers signé en septembre si l’on se rappelle les conditions dans lesquelles le club avait intégré la N1), le rookie ardennais entame donc la poule de maintien avec dans sa besace les six succès acquis en phase 1 face à des concurrents directs qu’elle retrouvera en poule basse sans les rejouer.
CLASSEMENT INITIAL : L’ETOILE PARMI LES SIX TROISIEMES.
Ce qui permet à l’Etoile de démarrer ce deuxième chapitre avec un capital de dix-huit points en occupant avant la première journée la troisième place ex-aequo avec... cinq autres clubs. Les cartes ayant été rebattues avant la trêve, voici donc le classement avant la journée inaugurale de l’acte 2 : 1. Besançon 21 pts, 2. Feurs 19 pts, 3 ex-aequo : Rennes, Berck, Angers, Boulogne, Toulouse et l’ETOILE 18 pts, 9. Lorient et Poissy 17 pts, 11. Centre Fédéral 16 pts, 12. Poissy er Metz 15 pts, 14. Avignon 11 pts. Les équipes qui termineront aux quatre dernières places de ce groupe B, hors Centre Fédéral) seront reléguées en N2. Quatorze rencontres contre les sept derniers classés de la poule A figurent donc au rendez-vous de ce second opus. Quatorze batailles qui détermineront l’avenir des promus Carolos, auxquels on souhaite bien sûr de remplier en Nationale 1, tant on s’est régalés lors des rencontres de ce niveau disputées à l’Arena depuis le13 septembre.
C’EST LA LUTTE FINALE !
Pour garder son rond de serviette en N1, le bizuth carolo va toutefois devoir se sortir de la spirale négative traversée lors des douze dernières journées de la saison régulière. En subissant depuis le 29 novembre et une victoire acquise contre Boulogne (92-86), pas moins de dix revers pour seulement deux succès aux dépens (heureusement) d’Avignon (83-91) et de Metz (92-86), l’Etoile a, en effet, dévissé en restant en apnée. Les équipiers de Jonathan Mkamba vont donc devoir rassurer leurs supporters et prouver qu’ils sont en mesure de relever le difficile challenge du maintien en mettant un terme avec cette mauvaise passe.
UNE TREVE OPPORTUNE ET BIEN OCCUPEE.
La trêve est donc survenue au bon moment car l’Etoile à l’effectif restreint par rapport à tous ses rivaux commençait sérieusement à tirer la langue d’autant que les blessures successives de Malonga, Kieger et Depaix n’ont rien arrangé à la situation en limitant les rotations. Au lendemain du déplacement à Mulhouse, Jimmy Ploegaerts a donc accordé cinq jours de repos à son groupe pour recharger les batteries et récupérer des pépins physiques ou musculaires. Les joueurs ont ensuite préparé activement cet after.
UNE PREMIERE…CAPITALE.
Pour sa première rencontre de la deuxième phase, l’Etoile va donc se jauger à Paris dans l’enceinte du Bois de Vincennes où elle va s’efforcer de se remettre sur les bons rails en entrant dans de bonnes conditions face au Centre Fédéral, quatorzième de la poule A lors de la saison régulière avec une bilan de 5 victoires et 21 défaites.
UNE OPPPORTUNITE A SAISIR POUR BIEN SE (RE)LANCER.
Même si l’Etoile a présenté un bilan à l’extérieur famélique jusqu’alors (deux succès, onze défaites), prendre ses marques dans le second acte de l’exercice à l’INSEP afin d’y jouer le Centre Fédéral peut tout de même être considéré comme une bonne opportunité offerte aux Carolos pour retrouver un second souffle en faisant coup double : crever le plafond de verre hors de leurs bases et briser la spirale négative dans laquelle ils sont englués depuis le 24 novembre dernier.
« C’EST L’AVENIR DU BASKET FRANÇAIS ».
Mais Jimmy Ploegaerts se montrait très vigilant cette semaine avant ce premier rendez-vous :
"Pour moi, ce n’est en aucun cas un match cadeau et deux victoires assurées d’avance, bien au contraire. Le Centre Fédéral, c’est une équipe jeune qui était peut-être bonne à prendre lors de la première partie de saison régulière mais qui n’a cessé de progresser depuis. On s’apprête donc à les jouer à un moment où ils sont beaucoup plus coriaces et intenses d’autant qu’ils travaillent beaucoup durant la semaine. J’en veux pour preuve leur dernier match contre le leader quimpérois au cours duquel ils étaient à plus cinq à une minute trente de la fin avant de s’incliner sur le fil (75-81). En tout cas, il est certain que parmi ces jeunes espoirs, on en regardera probablement certains à la télévision d’ici quelques années évoluer avec des équipes de calibre européen, en NBA ou en sélection nationale. C’est l’avenir du basket français."
Pour l’emporter et réussir son entame, l’Etoile devra être à son meilleur niveau car, lors de la saison régulière, le Pôle France s’il a concédé huit défaites contre six autres derniers classés de la poule A n’a pas pour autant été une victime expiatoire. La preuve : seuls Lorient et Fougères ont fait le plein de points (deux succès à l’aller comme au retour). Par contre, Angers, Rennes, Poissy et Toulouse se sont contentés d’un bilan équilibré (une victoire, un échec). Par ailleurs, le Centre Fédéral a aussi battu la formation tourangelle de Cédric Heitz (88-81). L’Etoile est donc prévenue. « C’est une équipe dont on se méfie et qu’on respecte » conclut Jimmy Ploegaerts.
UN CAS PARTICULIER.
Protégé par les instances nationales du basket, le Centre Fédéral est une exception dans le basket français puisqu’il n’est jamais menacé de relégation. Assurée de pérenniser sa place en N1, cette formation composée des meilleurs potentiels français âgés de 15 à 18 ans évoluent donc sans la moindre pression. Les pépites qui constituent le Pôle Fédéral sont destinées à renouveler les équipes futures équipes de France seniors.
LA JOURNEE.
La soirée inaugurale de l’acte 2 verra les sept derniers classés de la poule A de la saison régulière accueillir ceux de la poule B, ce qui permettra peut-être de savoir s’il y a une différence de niveau entre les composants des deux ex-poules géographiques. Voici les rencontres au menu de ce vendredi : Lorient/Metz, Rennes/Avignon, Toulouse/Besançon, Angers/Feurs, Fougères/Boulogne, Poissy/Berck et Centre Fédéral/ETOILE.
Pascal REMY
INFOS :
LE HAVRE ET QUIMPER FAVORIS POUR LE PREMIER TICKET D’ACCESSION.
Les quatorze autres formations de N1 qualifiés dans la poule haute vont ferrailler pour obtenir leur billet de participation aux play-offs. L’équipe qui terminera première de la seconde phase accèdera directement en Pro B. Les clubs classés de la première à la huitième place se qualifieront pour les play-offs qui détermineront le second accédant à l’étage supérieur. Les quarts de finales sont programmés les 16, 23 et 25 mai 2025, demi-finales auront lieu les 30 mai, 6 et 8 juin 2025) alors que les finales se disputeront les 13, 20 et 22 juin en deux matchs gagnants (Aller, Retour et Belle éventuelle). La saison sera par contre terminée pour les formations, pointées entre la neuvième et quatorzième position.
LE SCABB LAB NE VEUT PAS MONTER.
L’équipe réserve de Saint-Chamond/Andrézieux a d’ores et déjà fait savoir dans un communiqué son refus formel d’accéder à l’étage supérieur, ce qui ne l’empêchera pas de jouer le titre de champion de France de Nationale 1.
METZ AMBITIONNE LA PRO B.
Pas encore maintenu en Nationale 1, le club mosellan n’en a pas moins prolongé le contrat de son coach, Alexandre Palfroy, de trois années supplémentaires. Les dirigeants des Canonniers en ont profité pour dévoiler qu’ils envisageaient la montée en Pro B d’ici 2028.
PR