Belle affaire pour L’Etoile !

19 janv. 2020 18:00:00 dans NM2

Après avoir coiffé sur le fil Gennevilliers, la semaine dernière (76-74), l’Etoile a fait coup double, cet après-midi, en s’imposant contre Prissé-Macon au terme d’une sacrée empoignade (78-67).

 

Jouer le dimanche réussit bien aux basketteurs carolos qui, en l’espace d’une semaine, ont en effet fait le plein à domicile en s’imposant consécutivement devant Gennevillers (76-74) et Prissé-Macon (78-67).

En signant son premier doublé victorieux en 2020 devant une assistance encore plus conséquente, l’Etoile privé d’Hangoué (tendinite au talon d’Achille) bien remplacé au demeurant par Mamal Fall réalise du même coup une belle opération comptable. Les protégés de Fabien Calvez ont, comme nous le laissons présager dans notre avant-match, profiter des échecs conjugués de Lons-le-Saunier et Holtzheim et l’Union Sainte-Marie/Metz au W.O.S.B. (77-67), à Gennevilliers (65-56) et à Tremblay (72-65) pour pointer à la 5e place. A deux longueurs désormais du triumvirat des dauphins : Lons-le-Saunier, Tremblay et Holtzheim.

 

LE MATCH DES EXTREMES.

Cette victoire, l’Etoile l’a obtenu grâce à une excellente entame et un bon money time. C’est uniquement à coups de missiles longue portée assénées par Clet, Nacius, Boyer et Labanère et Nebor (5/6 aux tirs à trois points) que l’Etoile entamait la partie (6-1, 15-7). Mais le meneur de jeu carolo se blessait sur son shoot réussi alors que Motuzas déjà sanctionné d’une troisième faute devait revenir sur le banc. Ces aléas permettaient à Deal, Haquet et Randolph de ramener les Bourguignons à 15-13.

Désormais, Clet, Nacius et Fall approchaient du panneau pour investir la raquette adverse pour approcher le panneau (23-13).

Depaix, quasiment du rond central, puis Nacius et Labanère, en verve, reprenaient le ball-trapp à trois points entamé en début de match (32-19, 37-23)

Haquet, Sequelle d’un dunk provocateur et Debarbe tentaient de calmer l’ardeur de leurs hôtes (37-30, 42-35). Peut-être trop vite installés dans le confort, Les Carolos devaient donc éviter de s’enflammer. Labanère, Fall et Boyer étaient alors là pour repousser la menace avant la pause (48-37).

 

A l’image de Randolph, Delabre et Sequelle, les Prisséens n’abdiquaient pas, signant dès la reprise une séquence à 9-0 (48-46). Mais alors que Belabre manquait un panier facile et l’égalisation en même temps, Clet et Labanère retrouvaient enfin le chemin des filets de loin (54-48).

Les "tangos" s’accrochaient encore via Haquet et Deal (58-57, 60-60). Mais à un moment où Labanère écopait d’une 4e faute, Nacius et Motuzas étaient là pour sortir les Ardennais du guêpier (71-62). Et, au terme du sacrée empoignade, l’Etoile l’emportait : 78-67.

 

Les joueurs de Fabien Calvez ont maintenant quinze jours pour préparer deux gros chocs : le déplacement à Hotlzheim, le 1er février, et la réception de Lons-le-Saunier, le 8 février. Soient deux clubs qui se disputent la seconde place qualificative pour les play-offs d’accessions à la montée en Nationale 1.

Pascal REMY

 

MARQUEURS : Depaix 3, Labanètre 14, Nebor 3, Clet 10, Nacius 23, Motuzas 11,  Boyer 7, Fall 7.

 

LA REACTIONS DES COACHS

Fabien Calvez : « on est où on voulait être »

"Ce match a connu le même scénario que la semaine dernière. On a su mettre le coup de rein final pour faire l’écart au moment opportun. Ce n’était pas un match évident parce qu’ils nous ont proposé une zone durant 35 minutes. Ce qui nous a contraints à prendre 44 shoots à trois points, ce qui est énorme. Heureusement, on en met 16. On a aussi vu cinq à six joueurs se battre pour arracher les rebonds. On a aussi eu le contrôle du ballon en ne perdant que quatre balles, ce qui est un bon signe. Grâce à ce succès, on est là où on veut être. On est à une position qui peut nous permettre de viser plus haut. Alors, on va être ambitieux et prêts pour les deux gros matches qui nous attendent. En sachant qu’on a plus le droit de griller de jokers. Il faudrait quasiment rester invaincu jusqu’à la fin de saison. C’est un challenge palpitant et excitant. Et il faut y croire."

 

Frédéric Brouillaud : "Comme contre Tremblay, on n’est pas loin de prendre 50 points à la mi-temps mais Charleville a eu une incroyable adresse en début de match suite à quelques erreurs défensives de notre part. Ensuite, on a trouvé le bon rythme, été plus présent dans les duels et on a pu revenir et égaliser à 60-60. A ce moment-là de la partie, on a manqué de lucidité sur deux contre-attaques mal finies. La bascule s’est faîte là. Mais pensait aussi que c’est un peu compliqué pour nous sans Chevigny, obligé de rester à Macon à cause d’un accident domestique ayant touché son fils, Aboki et Maillet. On a raté ce possible bonus mais Charleville est une équipe très cohérente avec six joueurs stables qui a connu une belle évolution en trouvant une hiérarchie, qui fait bien circuler le ballon et dispose d’une belle adresse".

 

 

 

 

 

 

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