L’international angolais Edmir Lucas, une grosse pioche pour l’Etoile
29 juil. 2021 11:30:00 dans NM2
Après l’intérieur Ted Lissossi (ex-Kaysersberg, N1) et le meneur de jeu Louis-Marin Alix (ex Recy Saint-Martin, N2), l’Etoile vient d’enrôler Edmir Lucas, un combo guard, qui évoluait ses trois dernières saisons dans la British Basketball League, l’équivalent de la Jeep Elite française.
Venant de fêter ses 28 ans à la mi-juillet, le néo-carolo a laissé une forte impression à Londres ou il a successivement évolué en BBL aux Royals London de 2018 à 2020 puis chez le champion en titre, London Lions, au cours du dernier exercice.
Avec les Royals, il a disputé 32 matches en inscrivant une moyenne de dix points par match, contribuant ainsi à la victoire de ses partenaires dans le Trophée BBL en 2018-2019. Avec les Lions, où il effectua d’abord une pige médicale pour remplacer Ogo Adgeboye, il a encore montré tout son talent dans l’élite anglaise en marquant 14,3 points dans la plus haute division britannique même s’il était un peu rentré dans le rang la saison passée à l’occasion d’un changement d’entraîneur. C’est d’ailleurs ce qui lui a donné l’envie de vouloir poursuivre sa carrière sur le territoire français afin de se relancer et de découvrir une autre culture basket.
Durant ses saisons « british » dans la capitale londonienne, Edimr Lucas a tout de même côtoyé le joueur estampillé NBA, Deandre Liggins, mais aussi des éléments ayant joué en Pro A ou Pro B comme Ovo Soko (Le Mans), Justin Robinson (Saint-Quentin) et Matthew Bryan-Amanine (Antibes et Boulogne).
Champion d’Angola en 2016
Après avoir fait ses études au collège de Wimbledon, Edmir Lucas a commencé sa carrière de basketteur au Royaume-Uni aux Brixton Topcats puis chez les Westminster Warriors.
Par la suite, le natif de Luanda est retourné dans son pays d’origine en 2012 pour signer deux ans au sein de la meilleure équipe angolaise, Primetra De Agosto. Avec cette formation, il remporta l’édition 2013 de la Coupe d’Afrique des clubs champions à Sousse (Maroc) mais aussi un titre angolais en 2016.
Transféré alors à Petro de Luanda, Edmir qui a aussi la nationalité portugaise mena sa nouvelle équipe à la première place de la saison régulière grâce à des « stats » significatives de l’empreinte laissée dans ce club : 23,3 points, 5,7 passes décisives et 5,3 rebonds.
Ce bon rendement lui a aussi valu d’être retenu dans l’équipe nationale angolaise avec qui il prit part en 2014 aux Jeux de Lusofonia à Goa en Inde.
Tant en Angleterre qu’en Angola, Edmir Lucas a fait montre de qualités de marqueur tout en étant à l’aise dans le dribble, doté d’un premier pas rapide et d’un bon changement de vitesse tout en s’avérant être aussi un défenseur coriace.
Edmir Lucas devrait être un véritable atout pour l’Etoile lors de la future saison de Nationale 2.
Pascal REMY
Fabien Calvez : « Ce n’était pas gagné d’avance… »
"Je pense que c’est vraiment une bonne pioche pour nous. C’est un joueur tout de même référencé tant en Angola que dans la plus haute division anglaise où il a gagné des titres. A Londres, il évoluait en tout cas ces trois dernières saisons dans l’une des deux meilleures formations britanniques. Son jeu me plait beaucoup. Il répond au profil que je recherchais pour remplacer Johan (Clet). A savoir un joueur d’expérience, capable de créer autour des pick and rulls et présentant aussi des qualités d’adresse. Il est capable de tout faire sur le terrain sur les postes 1, 2 et 3. C’est un fort joueur qui va, je l’espère, être une des curiosités de notre poule de N2. Au départ, on ne pensait pas le faire signer vu la division dans laquelle il évoluait mais les échanges qu’on a entretenus avec lui l’ont déterminé à relever un nouveau défi. Notre discours lui a plu. Ça a tout de suite matché entre nous même si ce n’était pas forcément gagné d’avance. Edmir veut profiter de son passage à l’Etoile pour s’exposer en France et jouer par la suite à un plus haut niveau. Je suis vraiment content de l’avoir dans notre future équipe car c’est un élément qui a déjà largement le niveau de la Nationale 1. C’est donc costaud comme recrutement. Cette expérience, ce peut-être du gagnant-gagnant et pour lui et pour nous."