Ne pas relâcher son effort
10 mars 2023 18:00:00 dans NM2
EN MODE MAINTIEN.
En gagnant quatre de ses six derniers matchs à Alfortville (68-79), contre Cambrai (104-84), à Recy Saint-Martin (86-90) et contre La Charité-sur-Loire (96-67), l’Etoile a redressé une situation une délicate en marquant des points précieux dans l’opération maintien.
Le dernier triplé gagnant, obtenu en envoyant du jeu et en marquant 96,6 points de moyenne par match, a permis aux Carolos de se refaire la cerise, de rassurer leurs supporters et de conforter la huitième place au classement. Ils comptent désormais deux points d’avance au classement sur Maubeuge, Furdenheim, La Charité-sur-Loire et Cambrai et trois aux dépens de Joeuf, l’adversaire du week-end.
Avant deux matchs à hauts risques contre le leader jurassien, le 18 mars à l’Aréna, et un déplacement à Holtzheim, le 1er avril, l’Etoile n’a donc pas intérêt à relâcher son effort, ce samedi soir en passant par la Lorraine.
Les basketteurs carolos se déplacent donc avec la ferme intention de gagner tout en reprenant le panier-average. Une manière de rendre la monnaie de sa pièce à Joeuf qui avait gagné à l’aller dans les Ardennes (77-79).
"Mais aller gagner à Joeuf n’est jamais simple. Il ne faudra surtout pas croire que cela arrivera tout seul. Il sera nécessaire de renouveler et reproduire les efforts."
A L’AFFUT D’UNE BONNE OPERATION.
Les Carolos espèrent en tout cas réaliser un premier quarté gagnant en Moselle. Ce qui ferait un peu oublier la période au cours de laquelle l’Etoile, en se contentant d’une seule victoire en huit journées entre le 15 octobre 2022 et le 7 janvier 2023, s’était mis dans de sales draps à la fin du cycle aller.
En cas de victoire à la salle Jean-Wurtz, l’Etoile ferait surtout le grand écart avec l’actuelle lanterne rouge tout en étant sûr de compter trois longueurs d’avance sur le perdant de la rencontre La Charité-sur-Loire/Cambrai. Alors que dans le même temps, Alfortville en accueillant WOSB et Furdenheim en danger à Holtzheim peuvent eux aussi lâcher du lest. Les protégés de Jimmy Ploegaerts ont donc conscience qu’ils peuvent accomplir un pas de géant vers le maintien en allant chercher un neuvième succès en terre mosellane.
FAIRE UN BREAK.
"Même si nous occupons, dans un championnat coupé en deux, la plus haute place de la seconde partie de tableau, nous restons néanmoins à portée de fusil des équipes du bas de tableau. L’équipe va donc s’efforcer de continuer sur la dynamique actuelle pour poursuivre une bonne deuxième partie de saison d’autant que ce match peut nous permettre de faire un break avec plusieurs concurrents directs." analyse Jimmy Ploegaerts.
JOEUF AU PIED DU MUR.
Nouvelle lanterne rouge de la poule D, Joeuf battu six fois lors des sept dernières journées, peut au moment présent nourrir des regrets. Car si son bilan est franchement négatif (5 victoires pour 14 revers), le club lorrain a eu la malchance de s’incliner sept fois de six points ou moins lors de son parcours. Il n’est donc jamais loin de ses différents adversaires. L’Etoile doit donc s’attendre à une farouche bataille dans le village des Gaulois mosellans où les locaux voudront conserver une once d’espoir dans leur lutte pour prolonger leur bail en N2.
"On sait qu’ils joueront l’une de leur dernière cartouche et pour réussir à faire quelque chose, la clé sera de rester concentré sur ce qu’on doit faire face à cette équipe et garder une certaine cohérence tout en en sachant être patient." disait Jimmy Ploegaerts avant l’avant-dernier entraînement d’une semaine bien remplie.
Après une journée de récupération, lundi, elle a été balisée par quatre séances collectives plus des séquences axées sur la musculation, le tir et de fondamentaux individuels.
A L’ALLER.
Mauvais souvenir pour l’Etoile que cet après-midi dominical du 30 octobre dernier à l’Aréna. Alors qu’ils avaient mené 56-47 et 66-54, les Carolos pour ne pas avoir su plier le match s’étaient finalement inclinés 79-77 sur un ultime panier de Salmon. Une de défaites les plus amères des équipiers de Boyer.
"C’est probablement le revers qui nous a fait le plus mal, cette saison, en nous faisant plonger dans une mauvaise série avec trois revers de rang ensuite qui nous ont bien plombé le moral." se rappelle avec amertume le coach carolo.
CONTRE LE LEADER, LE SAMEDI.
La rencontre de Ligue féminine FCBA-Bourges ayant été reportée, le match de N2 entre l’Etoile et Lons-le-Saunier, initialement reprogrammé au dimanche, aura finalement lieu le samedi 18 mars à 20 heures à l’Aréna. Les dirigeants jurassiens ayant donné leur accord pour ce changement de date.
LA JOURNEE.
Voici la liste des matches au programme du week-end dans la poule D : Alfortville/WOSB, Lons-le-Saunier/Metz, La Charité-sur-Loire/Cambrai, Recy Saint-Martin/Gennevilliers, Holtzheim/Furdenheim, Maubeuge/Tremblay et Joeuf/ETOILE.
Pascal REMY
LUCAS DEPAIX, UN VRAI PLUS.
A la fin de la rencontre Etoile-La Charité-sur-Loire, Jimmy Ploegaerts s’est exprimé sur l’éclosion de Lucas Depaix, un pur produit du club.
"Il y a des évolutions dans une saison et Lucas en est la parfaite illustration. C’est une grosse satisfaction de le voir prendre de mieux en mieux le relais de Melvin en profitant aussi du fait que les défenses adverses le cible peut-être moins que le titulaire habituel du poste. Et lors du dernier match, en plus de son rôle, il en a profité pour faire preuve de son adresse en marquant des points (16 au total). Il répond de plus en plus présent lorsque l’on fait appel à lui et c’est un plus pour l’équipe. En finissant fort cette saison, il est finalement dans la même situation que l’équipe. Le plus dur pour lui sera de confirmer ses bonnes performances actuelles. Il faut qu’il arrive maintenant à répéter ça et avoir un rôle de plus en plus important dans la rotation."
OCCANSEY FURAX.
L’ancien pro Hugues Occansey qui avait fait carrière à Limoges, Antibes, Montpellier, JET Lyon, Evreux et Strasbourg n’a pas maché ses mots envers l’arbitrage, dimanche en fin d’après-midi à l’Aréna, au moment de revenir sur sa sortie du parquet après deux fautes techniques.
"S’agissant de la double sanction prise à mon encontre alors que je ne dis rien, je pense que je suis un professionnel arbitré par des amateurs qui ne comprennent pas leur rôle, ce qu’ils font et pourquoi ils sont là. L’arbitre s’énerve tout seul, ne veut pas m’écouter et me siffle deux fautes techniques successives. Ce n’est même pas lamentable mais catastrophique. Je suis consterné par cette incompétence humiliante. On n’est plus du tout dans le sport quand on est sifflé par des personnes qui veulent se rehausser le dimanche. C’est Insensé. Où va cette fédération ?"
DEUX DECES.
Les dirigeants carolos ont appris via le Comité des Ardennes de basket le décès de Christian Ewert qui s’était retiré depuis son départ des Ardennes dans la région nantaise. Excellent joueur, l’ex-Carolo s’est aussi fait connaitre en formant et faisant briller de nombreux jeunes de l’ASPTT Charleville-Mézières. Il avait commencé à l’Etoile de Charleville en jouant dès l’âge de 16 ans au sein de l’élite française en compagnie de Jean-Paul Beugnot, Perniceni, Osadczuk, Daval, Gallet, Iberraken, Le Goff, Bobin, Charles et Lanaille. C’était en 1966-1967 lors de la dernière campagne de l’Etoile en Nationale 1 française. Par la suite, Christian fut les beaux jours du club voisin.
Quelques jours auparavant, le club carolo a aussi eu la tristesse d’apprendre la mort de Jean-Pol Noiret. Celui-ci avait aussi porté le maillot bleu et blanc. D’abord en figurant dans l’équipe qui fut sacrée championne de France d’Excellence en 1955 puis lors des deux premières saisons de l’Etoile de Mézières dans le gratin du basket français de 1955 à 1957.
