« On n’avait pas les armes pour rivaliser »
17 déc. 2021 23:00:00 dans NM2
Restant sur une dynamique de cinq succès consécutifs en championnat en restant invaincus depuis le 30 octobre, les Canonniers messins ont logiquement éliminé les Carolos du Trophée Coupe de France (76-68).
Affaiblie par la présence de deux jours diminués (lumbago pour Lucas qui n’est resté que quelques minutes sur le parquet et Shonganya malade), l’Etoile n’a jamais été en mesure de contester la supériorité adverse.
Boutés hors de cette épreuve, les Carolos pourront donc se consacrer à 100% au championnat en 2022. Ce qui, compte-tenu de leur effectif, sera peut-être un bien.
LE MATCH : TOUJOURS DERRIERE
Le début de rencontre était tout de suite très équilibré (6-6). Badiane et Lissossi répliquant alors à Pietrus et Florimont. L’Etoile compensait une maladresse aux tirs (5/31 sur l’ensemble de la partie) en gobant alors pas mal de rebonds offensifs, via Alix, Lucas et Shonganya. Mais si Florimont écopait rapidement d’une seconde faute, Metz en dépit des efforts de Lissossi, créait déjà un léger écart grâce à un primé de Pietrus et l’activité d’Akono (10-18). Un bonus de Kieger et l’activité dans la peinture de Badiane remettaient l’Etoile d’aplomb (18-20), provoquant la demande d’un temps mort par l’ex-Carolo Stéphane Fretzel.
Badiane, Dali et Alix mettaient un peu d’ordre dans la maison carolo (23-22), mais Metz alors porté par Calhoun ne s’en laissait pas conter (27-32), d’autant que les locaux vendangeaient pas mal de lancers. Le tonique Dali, plein d’audace (9 points dans l’acte initial), comblait certes la disette de ses partenaires mais cela ne pouvait pas suffir car ses partenaires avaient vraiment trop de mal à trouver la mire. Akono, lui, multipliait les flotteurs, et Karolak marquait ses premiers paniers. Du coup, Metz prenait vite ses aises (32-42) pour mener à la pause 44-35 devant des Carolos beaucoup trop brouillons.
Au retour des vestiaires, c’est encore l’étonnant Dali qui, avec Lissossi et Badiane, relançaient enfin les actions locales (41-44). Calhoun et Akono étaient là pour repousser la menace (43-54).
Lissossi et Shonganya s’offraient pourtant encore un rapproché (47-56) mais Karolak, retrouvé, ne cédait rien avant l’emballage final (49-63). Le match était déjà plié car Charleville malgré Lissosi, Badiane et Courtois (57-67, 64-71) n’était pas en mesure de riposter à la maîtrise des Lorrains supérieurs dans beaucoup de domaines. Calhoun et Florimont assurant la qualification des Messins (76-68) qui seront probablement des candidats au Trophée avec leur luxueux effectif.
Les équipiers d’Hugo Boyer vont désormais profiter de la trêve des confiseurs pour recharger les batteries avant de reprendre le fil du championnat de N2 le dimanche 9 janvier à 15 heures à l’Arena par un derby qui promet d’être haut en couleurs contre le leader reciot.
Pascal REMY
Les marqueurs : Lucas, Torres, Alix 7, Courtois 5, Kieger 9, Boyer 2, Lissossi 14, Shonganya 6, Dali 11, Badiane 14.
Fabien Calvez : « la trêve tombe à pic ».
"On n’avait pas les armes, ce soir, pour rivaliser avec Metz. Sans Ed (Lucas) qui n’aurait pas dû jouer en raison d’un lumbago et avec un Evariste (Shonganya) convalescent, on n’avait pas assez de rotations pour maintenir une intensité nécessaire durant 40 minutes. Et cela en dépit de la bonne performance de Gnahoré (Dali) qui progresse de match en match. J’ai trouvé les joueurs essoufflés après avoir tout donné lors des derniers matches pour revenir en haut de classement en championnat. Tout le monde a terminé le mois de décembre sur les rotules. A partir de là, il n’y a pas forcément de regrets d’autant que notre adresse longue distance a été inexistante (5 sur 31 !) alors qu’on a eu des shoots ouverts. Probablement, la fatigue. Maintenant, on va se consacrer maintenant sur notre pain quotidien où on a encore quelque chose de sympa à faire."
L’entraîneur messin, Stéphane Frentzel, ancien assistant de Nikola Antic en Pro B à l’Etoile de 2008 à 2010 était content de retrouver les Ardennes.
"Je garde vraiment un excellent souvenir de mon passage ici. J’ai connu beaucoup de bons moments au cours de ces deux saisons avec notamment une victoire à Quimper qui nous a relancé et permis d’assurer notre maintien dans la deuxième division française. La deuxième année avait été moins compliquée. En tout cas, j’avais vraiment apprécié l’ambiance qui régnait au sein de club."