100 points et une seconde victoire !
23 oct. 2024 23:00:00 dans NM1
En tête durant plus de 38 minutes, l’Etoile portée par Malonga (36 d’évaluation, 23 points, 10 rebonds et 12 passes) a réussi sa rédemption contre Avignon qui navigue dans les mêmes eaux troubles du classement en l’emportant 100-90. Mais on regrettera que les Carolos se soient contentés d’une victoire d’un écart de dix points ne reflétant nullement leur domination.
Après la grosse claque ramassée, vendredi, à Lyon (85-66), la venue d’Avignon, semblait le moment propice pour se rebeller. Et l’Etoile pourtant encore convalescente n’a pas raté cette opportunité en parvenant à rebondir et s’imposer à l’Arena (100-90) face au club vauclusien, désormais seul dernier du classement de la poule B de Nationale 1.
Présentant dès le coup d’envoi un cinq majeur inédit puisque Courtois avait pris la place de Davidson, l’Etoile bruyamment soutenu par 140 jeunes du service universel démarrait tambour battant grâce à Kovanusic en pénétration et trois tirs primés de Clet et Courtois (8-3,11-4). Mais le pivot serbe, fâcheuse habitude, écopait de deux fautes en l’espace de cinq minutes et rejoignait le banc. Sans conséquence heureusement pour les Carolos dynamisés par Malonga, Mkamba et Courtois qui continuaient de plus belle (16-6, 19-8). Cece, amoindrissait alors la note (19-16) sur un run de 8-0 interrompu par un dunk de Davidson. Au terme du premier quart-temps, les locaux ne comptaient plus que quatre longueurs d’avance (24-20) alors qu’ils avaient affiché… une grosse adresse aux tirs (9/18 dont 5/9 à longue distance). Boyer, Kieger et Davidson par des tirs lointains (9/19 en première période aux tirs bonifiés) relançaient les actions ardennaises (33-21). Kovanusic, Kieger encore et Davidson faisaient franchement décoller l’Etoile devant un adversaire très prenable (42-26). Reste que les visiteurs en profitant d’un irritant trou d’air des locaux limitait à nouveau l’écart avant la pause grâce à Cece, le meilleur scoreur de ce premier acte (15 points) et en profitant d’une belle réussite aux lancers francs (15/21). Alors que l’incorrigible Nemanja avait commis juste avant la mi-temps une faute totalement inutile. La troisième déjà son compteur personnel et un handicap certain pour ses partenaires.
51,4 % d’adresse à longue distance
A la reprise, les locaux trouvaient le moyen de se faire peur (52-45). Clet (11 pts à 100% de réussite), Courtois, Malonga et Auburtin ajustaient alors la mire (58-45), Reste qu’en accumulant les fautes et les boulettes, l’Etoile se mettait elle-même en danger. Courtois, l’homme en forme du moment (14 pts à 5/7, 13 d’évaluation), Davidson et un énorme Malonga repoussaient une éventuelle menace (65-49) pour rester devant avant l’ultime quart-temps (67-56). Dans l’emballage final, Malonga, toujours, Kovanusic, Kieger (12 pts à 4/7 à trois points) flinguaient à trois points et Mkamba et Depaix finissaient par oter tout suspense à la fin de match (73-58, 85-67, 91-72, 97-82). Cela malgré les sorties de Mkamba, Kovanusic et Depaix, sanctionnés tous trois d’une cinquième faute et qui quittaient leurs partenaires avant la fin du temps réglementaire. Ce qui permettait à Avignon-Le Pontet de limiter la casse en s’inclinant seulement de dix longueurs après le centième point de Clet (100-90). Un moindre mal pour les visiteurs. Est-ce que cela suffisant pour garder le panier-average au retour pour les Ardennais ? On l’espère…
Rosaire Malonga de loin le meilleur joueur du match appréciait cette victoire :
"c’est important pour la confiance et dans la lutte pour le maintien de battre un concurrent direct. On a fait preuve de beaucoup de niaque, on a su aussi rester solidaires même si nous nous sommes un peu relâchés en fin de match."
Les joueurs et le public de l’Arena (1.600 spectateurs) pouvaient en tout cas célébrer en symbiose avec les joueurs le second clapping de la saison après celui récemment étrenné contre le leader havrais (89-88). Maintenant, l’Etoile doit casser la spirale négative de résultats à l’extérieur en s’offrant enfin un voyage en première classe. On en saura plus, mardi, à Besançon. Un défi à relever pour mettre un terme à la disette actuelle hors des Ardennes.
Pascal REMY
MARQUEURS : Clet 11, Lu. Depaix 5, Malonga 23, Davidson 11, Courtois 14, Kieger 12, Boyer 3, Mkamba 7, Auburtin 7, Mileladze, Lo. Depaix, Kovanusic 7.
Jimmy Ploegaerts : « Il y a encore des choses qu’on peut mieux maîtriser »
"Même si tout n’a pas été parfait et qu’il y a encore pas mal de choses à revoir et de la frustration par rapport à la différence finale, rien n’est plus important que la victoire surtout quand on était à un succès pour six défaites avant cette rencontre. C’est bien de gagner en étant performant à domicile tout en en sentant qu’il y a encore de la marge et des choses que l'on peut encore mieux maîtriser sur le plan défensif, au niveau de l’efficacité dans la raquette (15/27) et sur le nombre de pertes de balles (22 au total)."
UN ARBITRAGE PAS AU DESSUS DE TOUT SOUPCON.
Souvent pris en grippe par le public ardennais, le binôme arbitral composé de Fabien Clemente et Abdel Karroum a infligé 39 lancers francs contre l’Etoile et seulement 16 aux visiteurs et 29 fautes à nos joueurs contre 19 aux Vauclusiens. Ils ont par ailleurs sorti tour à tour Kovanusic, Mkamba, Depaix et Clet. Rien que ça. Ce qui a provoqué l’ire de Jimmy Ploegaerts qui n’a pourtant pas pour habitude de critiquer les officiels.
"Aujourd’hui, on ne peut pas justifier un tel différentiel entre les deux équipes et une telle différence d’arbitrage entre les deux équipes. Pour ma part, j’ai vu plusieurs fautes non sifflées sur nos montées de balle et parfois des fautes bêtes de notre côté. Au fil des matches, l’Etoile mériterait de gagner le respect des arbitres, ce qui n’est pas encore le cas et cela fait plusieurs matches que l'on dresse malheureusement ce constat. Dans ces conditions, il va être difficile de s’imposer à l’extérieur."