L’Etoile a fait souffrir Saint-Vallier
20 sept. 2024 23:00:00 dans NM1
Chassant le pessimisme ambiant, l’Etoile au terme d’un match spectaculaire et offensif n’a pas fait de la figuration contre un des meilleurs clubs de N1 qui a été balloté en cours de seconde période avant de faire la différence en fin de match (92-104). Mais l’Arena s’est régalée…
Alors qu’on craignait voir l’Etoile être mangée tout crue par le dernier finaliste des playoffs de N1, le promu carolo a séduit le public de l’Arena en poussant Saint-Vallier dans ses derniers retranchements (92-104) malgré une énervante maladresse aux lancers-francs (18/29 contre 25/31 du côté adverse). Ce qui aura pesé dans la balance. Cinq ans et plus de quatre mois après sa dernière apparition à ce niveau dans les Ardennes contre La Rochelle (73-84), l’Etoile devant une jauge de 1.800 spectateurs accueillait ce soir un ténor de la division doté d’un effectif à fort tonnage.
MATCH : UN SACRE SPECTACLE.
Etrennant de nouveaux maillots (merci à l’Intermarché de La Houillière et à son dirigeant Philippe Lecrique), les locaux sans complexes à l’image de Clet et Mkamba sautaient à pieds joints dans cette rencontre pleine d’excitation et d’émotions (5-5) avant de se faire surprendre par les contre-attaques finies par Boucaud et Kalemba (8-14, 13-18, 16-24). Malgré les efforts de Malonga (12 pts, 10 rebonds, 21 d’évaluation) Clet et Kovanusic, les Carolos ne parvenaient pas à enrayer la marche des visiteurs, parfaitement sereins et plus adroits que les locaux aux lancers francs (21-36, 19-31, 21-36). Courtois, Kovanusic, Auburtin et Clet avaient beau se démener (26-36, 34-44, 44-52), le SVBD continuait de maîtriser la situation grâce à ses intérieurs via Ferguson, Deng Geu et Boucaud (31 points à eux trois) mais en perdant tout de même de sa superbe avant la pause atteinte sur le score de 46 à 56.
A la reprise, Davidson, totalement réveillé (4/5 aux tirs), et Clet à coups de paniers primés rapprochaient même leurs partenaires (57-59, 61-63) avant d’égaliser sur un dunk de Davidson (63-63). Il fallait un grand Saint-Vallier pour repousser la furia ardennaise (65-70). Saint-Vallier par le biais de Degré qui montait en température et Ferguson repartait résolument devant (84-97, 87-100). Le banc adverse avait fait la différence dans la durée. Mais jusqu’au bout, Kovanusic (23 points à 66,7 % d’adresse, 24 d’évaluation), Clet (20 pts, 5 passes, 15 d’éval), Mkamba et Davidson se défonceront pour s’incliner avec les honneurs (92-104) au terme d’un match offensif et spectaculaire (92-104). Au grand plaisir du public.
L’Etoile n’en avait pas moins offert une belle résistance à un ténor du championnat en montrant qu’elle pouvait exister en N1. Et il faudra renouveler ce genre de match pour garder son rond de serviette à ce haut niveau.
Pascal REMY
Les Marqueurs : Clet 20, Lucas Depaix, Malonga 12, Davidson 11, Courtois 7, Kieger, Boyer, Mkamba 8, Auburtin 11, Kovanusic 23.
Jimmy Ploegaerts : "J’ai bien aimé le caractère affiché par mon équipe dans un match difficile au cours duquel on a un moment été pointé à quinze longueurs de notre adversaire. En début de seconde période, les joueurs ont montré qu’ils ne voulaient pas se laisser marcher dessus. On a même trouvé le moyen de repasser deux fois devant. Ensuite, cette euphorie s’est un peu effilochée et on a manqué d’intensité en fin de match pour résister plus encore à Saint-Vallier. Je remarque tout de même qu’on est passé d’un match où on a mis 64 points à un autre où on inscrit 92 points. Ce qui prouve que ce soir nous avons été performant offensivement. Par contre, je regrette que certains joueurs n’aient pas été tout de suite prêts à jouer en sortant du banc. Ce qui nous a coûté des points précieux…"
SOUTIEN.
Pour ce premier match à domicile en N1, l’Etoile avait invité les clubs ardennais. Et 200 licenciés et parents de Laifour, Revin et Villers-Semeuse étaient présents dans les tribunes.
CONDOLEANCES.
Les dirigeants de l’Etoile adressent leurs plus sincères condoléances à l’un des leurs, Jean-Pierre Henriquet, bénévole de longue date et chargé notamment de l’emménagement des nouvelles recrues, lequel vient de perdre son épouse Annie, âgée de 73 ans. Celle-ci avait travaillé durant trente-sept ans comme aide-soignante dans différents services du Centre hospitalier de Manchester à Charleville-Mézières tout en s’occupant de ses trois enfants : Emilie, Alexis qui a joué en N1 sous le maillot carolo et vit depuis une décennie au Canada, et Shannon. Annie avait aussi fait partie de l’équipe des bénévoles de l’Etoile, ce qui justifiait la minute d'applaudissements demandée par le président Luc Torres avant le coup d’envoi du match contre Saint-Vallier.
PLACE A LA COUPE, MARDI.
Avant de se rendre à Andrézieux, vendredi, pour la troisième journée de championnat, le club ardennais jouera MARDI SOIR à 20 heures un 64e de finale de Coupe de France Robert Busnel contre la Pro B de l’Alliance Sport Alsace.