Loon Plage prend la vague carolo
8 nov. 2024 23:00:00 dans NM1
En battant Loon Plage (83-71), un club qui a pris part trois fois consécutivement aux playoffs les saisons précédentes, l’Etoile a réalisé un gros coup qui lui fait un bien énorme au classement.
C’était un vendredi idéal pour se rebeller et se racheter d’un court échec au Complexe Saint-Symphorien de Metz (85-81). Et l’Etoile, décidément sublimée dès qu’elle évolue à domicile a sauté sur l’occasion pour valider un quatrième succès à l’Arena aux dépens de Loon Plage (83-71), une formation qui elle aussi veut assurer sa pérennité en Nationale 1. Soient quatre victoires lors des cinq dernières journées pour le club ardennais. Pas mal tout de même pour un promu qui à cause de moyens financiers limités continue sa saison avec l’équipe qu’elle a constitué au départ de la compétition alors que beaucoup d’autres clubs ont déjà beaucoup recruté pour améliorer leur rooster. Ce soir, le club ardennais s’est appuyé sur le rendement de Mkamba (17 pts à 6/9 aux tirs, 6 rebonds, 20 d'évaluation), Malonga (16 pts, 7 passes), Davidson (10 pts à 50% de réussite) et Courtois (12 pts à 4/8 aux tirs, 14 d’évaluation).
LE MATCH : L’ETOILE A MENE DE BOUT EN BOUT
Avec la réapparition de Davidson dans le cinq majeur qui était d’ailleurs le premier à scorer, bientôt suivi par Kovanusic et Mkamba (4-0), l’Etoile prenait le meilleur départ même si elle perdait son pivot serbe au bout de 2’30 secondes pour deux fautes personnelles. Heureusement Davidson et Courtois flinguaient déjà à l’extérieur (13-2). Le coach adverse rappelait les Toons sur le banc pour leur passer une sacrée « avoine ». Rien ne troublait Davidson (3/4 aux tirs) qui concluait un run à 9-0 pour les locaux. Mais Duwiquet, Saumont et Camara réveillaient les nordistes (13-8). Mkamba (3/3 en drive), Kieger et Auburtin remettaient de l’ordre dans les rangs carolos (17-8) qui, malgré le chantier réalisé par Camara et Robertson dans la raquette, permettaient à l’Etoile de mener au terme du premier quart-temps (24-17). Grâce à une réussite générale à 56,3 % (9/16 aux tirs). Depaix, Mkamba (déjà 10 points et 14 d’évaluation dans ce premier acte), Kieger et Boyer continuaient de plus belle (33-21). Jusqu’à ce que Robertson et Hairabetja comblent une bonne partie de leur handicap (33-28). Malonga et Auburtin maintenaient alors l’Etoile devant mais sans pour autant faire un break plus large (39-30) si bien que Loon Plage restait au contact à la pause (41-35).
Un troisième quart temps du feu de dieu
Davidson et Malonga gardaient l’avantage à la reprise (46-38) mais celle-ci fondait par la suite (46-42). L’Etoile s’appuyait alors sur son homme-orchestre Malonga et aussi sur Courtois, Davidson, Mkamba et Kovanusic pour prendre… dix-neuf longueurs (68-49). Les Carolos venaient de mettre un 13-0 dans les dents des Toons qui étaient menés 68-52 avant le dernier rush. Malgré un rapproché dû à l’ex-carolo Saumont et Robertson (70-60, 73-64), l’Etoile qui s’était fait des frayeurs lors de ce trou d’air pouvait alors compter sur Mkamba, Depaix, Courtois et Malonga (78-64). Cette fois, la libération sonnait pour des Carolos en verve. Et, au bout d’un match très physique, ils mettaient leurs rivaux KO : 83-71. Dans le même temps, Avignon, Berck et Saint-Vallier ont perdu devant Orchies (76-85), Le Havre (88-83) et Besançon (59-72). Par contre, Metz que l’Etoile a remis en confiance s’est imposé à Mulhouse (86-79) et Feurs a battu Saint-Chamond (81-74). Si bien que l’Etoile occupe, ce soir, la septième place en reléguant Avignon à trois longueurs. Pour le reste, pas moins de sept clubs sont regroupés en un point.
Pascal REMY
MARQUEURS : Clet, Luc. Depaix 5 pts, Malonga 16 pts, Davidson 10 pts, Courtois 12 pts, Kieger 4 pts, Boyer 3 pts, Mkamba 17 pts, Auburtin 8 pts, Mikeladze, Lo. Depaix, Kovanusic 8 pts.
Jimmy Ploegaerts : « Qui aurait pu penser qu’on serait presque à l’équilibre après onze matches ? »
"Ce soir, je ressens le courage dont on a su faire preuve. On a fait un match sérieux et appliqué en maîtrisant plutôt bien le jeu puisqu’on ne perd que douze ballons tout en signant 23 passes décisives et terminant à 83 à l’évaluation générale. C’est donc une soirée très positive. Je tire un grand coup de chapeau aux joueurs. Bravo à eux, car ils sont parvenus à bien passer un gros enchaînement de matches. J’avoue que j’appréhendais cette période. Et si on m’avait dit qu’on compterait quatre victoires lors de ces cinq journées, j’aurais bien sûr signé tout de suite. On vient de battre une équipe qui était à la frontière du classement de la poule et grâce à ce succès, on revient à leur hauteur. C’est plus confortable pour l’équipe. Maintenant quel que soit l’équipe qu’on joue ici, il ne faut pas se fixer de limites sans pour autant oublier d’où on vient et qui on est. On avait peut-être oublié notre statut de challenger à Metz. Mais qui aurait pu penser qu’après douze matches, on serait presque à l’équilibre et au milieu du classement ? "